Candidature pour 2024: Le PASTEF et son leader jouent les dernières minutes

Les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) ont officiellement choisit Ousmane SONKO comme candidat du parti à l’élection présidentielle de février 2024. Ce malgré la menace qui pèse sur son éligibilité suite aux différents procès ouverts à son encontre. Le parti Pastef compte d’ailleurs tenir un congrès d’investiture ce 15 juillet 2023 au stade Amadou BARRY de Guédiawaye. Sauf que le gouverneur oppose son niet catégorique pour soutient t-il “des menaces de troubles à l’ordre publique”

Aujourd’hui Ousmane SONKO joue ses ultimes secondes dans la course qualificative à la prochaine présidentielle. Le temps approche et 2 condamnations planent toujours sur sa tête. Son inéligibilité est presque sous ses pieds. Mais selon son parti, le champion de Pastef va s’exprimer ce Vendredi pour certainement revenir sur l’actualité politique nationale et surtout son congrès d’investiture interdit par le gouverneur. Ce jeudi, lors d’une réunion de la Haute Autorité de Régulation du parti (HARP); cet organe a validé les décisions issues des 46 départements du Sénégal et des 8 de la diaspora “A l’issue d’un processus d’investiture transparent et démocratique, Ousmane SONKO, jouissant de l’intégralité de ses droits civils et politiques, est désigné à l’unanimité des suffrages exprimés, candidat de PASTEF les Patriotes pour l’élection présidentielle de février 2024” a indiqué sa formation dans un communiqué.

Pastef dénonce dans ce contexte, “l’interdiction illégale” du meeting de son candidat prévu ce samedi dans la banlieue de Dakar. “Nul ne peut empêcher l’investiture du président Ousmane SONKO, ainsi que sa participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024” dit le communiqué de Pastef. Ce pendant le président Macky SALL élu en 2012 et réélu en 2019 a annoncé début juillet qu’il ne se représentera pas pour 2024.

Le 6 juillet dernier, dans un entretien accordé à France 24, l’opposant a promis “un chaos indescriptible” s’il est empêché d’être candidat. Sa condamnation dans l’affaire sweet beauty avait déjà engendré début juin des troubles qui ont fait 16 morts selon les autorités et une trentaine d’après l’opposition.

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