Un viol collectif présume secoue le Tribunal de Dakar
Un horrible incident de viol collectif a récemment été porté devant le Tribunal de Dakar, la capitale du Sénégal. Selon les informations rapportées par L’Obs, deux étudiants, Dominique Nguemani Nintcheu et Anani Hyris Montecho, sont accusés d’avoir violé une étudiante étrangère prénommée K. Diallo, qu’ils auraient auparavant droguée. Cette affaire remonte au mois d’août 2023 et a depuis généré une vive émotion dans tout le pays.
D’après les déclarations de la victime âgée de 19 ans, elle aurait rencontré Dominique sur un site de rencontres et elles auraient ensuite entamé une relation amoureuse. Le 28 août, Dominique aurait invité la jeune femme chez lui, dans la Cité Mackiyou Faye de Ouakam. Une fois sur place, il l’aurait conduit dans sa chambre et lui aurait servi un verre de coca-cola. Après avoir bu quelques gorgées, la jeune femme aurait commencé à se sentir étrange, ne se souvenant que de brefs moments de cette soirée. Selon ses déclarations, Dominique et son complice se seraient relayés pour abuser d’elle. À l’aube, Dominique l’aurait conduite en taxi jusqu’à son domicile, dans la Cité Sodida.
Lorsqu’elle s’est réveillée, la victime a réalisé qu’elle ne portait plus les vêtements qu’elle avait en quittant chez elle. Elle a également constaté des traces de sperme sur ses cuisses et à découvert que son téléphone LG et une somme de 30 000 F cfa avaient disparu. Bouleversée par cette agression, elle a décidé de porter plainte et s’est rendue chez un gynécologue pour confirmer ses soupçons.
L’enquête a rapidement progressé et le 18 septembre, Dominique a été interpellé. Il a nié les accusations portées contre lui, prétendant avoir simplement raccompagné la jeune femme chez elle alors qu’elle était ivre. Cependant, les preuves trouvées sur son téléphone et son ordinateur ont révélé des éléments compromis, contredisant sa version des faits.
Cette affaire de viol collectif a suscité une vive indignation dans tout le pays, mettant en lumière la nécessité de lutter contre les violences sexuelles et de protéger les victimes. Les autorités judiciaires ont pris cette affaire très au sérieux et le procès, qui se déroulera au Tribunal de Dakar, sera suivi de près par l’opinion publique.
Il est essentiel que la justice soit rendue dans cette affaire afin de garantir la sécurité et la protection des femmes et de montrer que de tels actes ne seront pas tolérés. La société dans son ensemble doit condamner fermement les violences sexuelles et travailler ensemble pour créer un environnement sûr pour tous.