Contre-argument : L’islam autorise la polygamie et Fawzia n’a rien à dire
L’article de Faouzia Zouari publié dans Jeune Afrique a suscité des réactions vives, mais il est essentiel de considérer différentes perspectives. En tant que défenseur de la liberté d’expression, je souhaite exprimer mon désaccord avec les critiques de Mme Zouari envers le président, Bassirou Diomaye Faye, et sa polygamie soit disant affichée.
L’islam autorise la polygamie
Il est important de reconnaître que l’islam permet la polygamie, sous certaines conditions strictes. Le Coran énonce clairement que jusqu’à quatre épouses sont autorisées, à condition que le mari traite chacune d’elles avec équité et justice. Le président Faye a agi conformément à sa foi religieuse en affichant ses deux épouses. Cela ne devrait pas être critiqué, car il a respecté les préceptes de sa religion.Le choix personnel du président. La polygamie est un choix personnel, et chaque individu a le droit de décider de sa vie conjugale. Si le président Faye a choisi d’avoir deux épouses, cela relève de sa sphère privée.
Fawzia Zouari n’a pas à juger ce choix. Elle ne connaît pas les motivations personnelles du président ni les dynamiques de son mariage.La diversité des pratiques culturelles Le Sénégal est un pays riche en diversité culturelle et religieuse. Ce qui peut sembler rétrograde ou inégalitaire dans une perspective occidentale peut être parfaitement acceptable dans un contexte différent.
Critiquer une pratique culturelle ou religieuse sans tenir compte de son contexte local est simpliste et ethnocentrique et extrêmement irrespectueux. Jusqu’où va aller la liberté d’expression ? Fawzia Zouari a le droit d’exprimer son opinion, mais il est important de respecter les choix personnels et les croyances religieuses d’autrui. La polygamie est un sujet complexe, et aucune position n’est absolue. Chacun devrait être libre de vivre selon ses convictions, sans être jugé par autrui. Inutile de vouloir faire le buzz en pointant du doigt et en dénigrant une personne, c’est un signe de faiblesse, de désespoir qui vient forcément d’une femme aigrie.
Coumba THIOUBOU DIARRA CEO de TIME FOR AFRICA TV
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