Cas SONKO, le ministère public annonce 7 chefs d’inculpations pour l’opposant politique
Après son arrestation et son placement en position de garde à vue hier tard dans la soirée, le leader de Pastef/ les patriotes va faire face à de multiples accusations de la part du procureur de la république, maitre des poursuites. Le procureur Abdou Karim DIOP a fait face à la presse ce samedi après midi dans la salle 4 du tribunal de Dakar pour expliquer les véritables raisons de l’arrestation du président de Pastef Ousmane SONKO.
Déjà à l’entame de son discours, le procureur Abdou Karim DIOP a relevé des messages subversifs qu’Ousmane SONKO aurait formulés de mars 2021 à nos jours. Le ministère public a également évoqué des dates avec des séries d’attaques qu’auraient encouragé le leader de Pastef. “Nous avons mené des opérations d’investigations qui ont conduit à voir que le leader de Pastef s’est adonné à de multiples appels à l’insurrection” . De l’avis du procureur de la république, Ousmane SONKO est l’instigateur de tous ces troubles et que c’est dans le sens d’assurer la sécurité qu’ils ont mené ces investigations.
Par conséquent, Ousmane SONKO est poursuivi pour appels à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles publiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et vol. Selon le ministère public, ce sont les “sorties violentes” de l’opposant politique qui ont précédé celle qui a été à l’origine de son arrestation d’hier. C’est à dire le “vol avec violence” . Toutes fois, le procureur de la république, disposant de l’opportunité des poursuites, a décidé de mettre en mouvement l’action publique. Tant que les faits ne sont pas prescrits, le procureur a le pouvoir de les engager. Ce qui peut expliquer la position de garde à vue d’Ousmane SONKO.