La république du Sénégal une voie démocratique qui devient impraticable

Pour des questions politiques, les politiciens sénégalais sont désormais “prêts à tout” pour baliser leurs routes dans le but de se frayer le chemin “février 2024” . A quelques heures du début du dialogue initié par le président de la république et aussi le verdict dans le procès sweet beauty, la capitale sénégalaise vit au rythme des violences.

Deux points essentiels sont à l’origine de toutes ces violences dont le Sénégal subit depuis plusieurs mois. C’est le flou entretenu par le président Macky SALL sur sa candidature ou non à la présidentielle 2024. Et les multiples dossiers judiciaires qui visent le président des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail l’Ethique et le Fraternité (PASTEF). Longtemps cité parmi les meilleures démocraties du continent, le Sénégal est aujourd’hui face une situation pas incontrôlable mais difficile à maitriser. Le ”Un peuple-Un but-Une foi” semble désormais se transformer en “Des peuples-Des buts-Des fois”. Les citoyens sont divisés sur des positions politiques qui, malheureusement conduisent à des manifestations dépourvues de sens dans la mesure où nous pouvons constater des actes de vandalisme, des agressions même en longueur de journée. L’esprit politique a quitté son camp pour rejoindre celui de la haine. Les politiciens de tous les bords sortent les muscles pour doper leurs militants.

Où est passé cet esprit démocratique que connait le Sénégal?

Cet esprit régisseur de droits et libertés caractérise la Téranga elle même. Malheureusement il est piétiné par d’abord les autorités publiques qui, au nom de l’ordre public, restreignent la liberté des uns et des autres en les empêchant la libre circulation sur le territoire national. Ensuite par un groupe d’opposants qui semblent confondre liberté et libertinage. Dans le jeu démocratique, les coups sont permis mais ils sont pleins de sagesse. Aujourd’hui, les politiciens ont tendance à utiliser la communication pour régler des comptes alors que de vrais débats sont dans le placard et attendent d’être sorti. Les violences dont subissent la république actuellement n’honore personne. Les politiciens (de quelques bords qu’il soit) partagent la responsabilité entière de l’héritage que va laisser ces violences. Et le président de la république bien évidement le premier concerné.

Une page de l’histoire est entrain d’être écrite et gare à celui qui figurera sur la mauvaise page

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