OCTOBRE ROSE
Ce mois-ci est le mois consacré aux femmes atteintes d’un cancer du sein. TFA soutient cette initiative du mois Octobre Rose et avait envie de partager avec ces lecteurs des portraits de femmes fortes qui se battent contre cette maladie qui peut toucher chaque individu, ni couleur de peau, ni religion , ni ethnie est filtré. C’est un combat pour chacun de se battre et d’élaborer des actes préventifs contre cette maladie.
Démarrons avec le portrait d’une femme d’origine sénégalaise dont je ne pourrais donner le nom, qui a eu le cancer du sein et s’est battu jusqu’au bout pour terrasser son cancer. Honnêtement, en voyant ce par quoi cette femme, nommons là, Awa, est passé, je reste à ce jour sans voix. Nous réalisons la valeur et l’importance de la vie, d’être en bonne santé, uniquement lorsque l’on voit une personne de notre entourage souffrir ou tomber malade. Et parfois même, il est trop tard. La chimiothérapie et la radiothérapie, des piqûres des tests à n’en plus finir. Cette peur que les métastases se propagent dans tout le corps ou reviennent. Ces peurs la, ces chimiothérapies Awa a vécu tout cela. Oserons nous dire que l’on peut se mettre à sa place, ces façons de parler parfois m’exaspèrent.
Awa est une femme vivante, pleine de vie et d’énergie, il lui est arrivé de se demander pourquoi elle, pourquoi cette lourde épreuve. Étais-ce la fin, verrait- elle à nouveau sa famille, ses enfants ses amis. Toutes ces questions que les personnes atteintes d’un cancer se posent au fond d’eux et en grand secret. Je tiens à vous dire que je suis admirative de ces femmes qui combattent cette guerre aux multiples bataille sans relâche, qui s’accrochent à la vie. L’enjeu, le challenge n’est pas un contrat que l’on veut décroché, ou une augmentation auprès de son employeur, des choses importantes mais à la fois futile quand on y pense…. Pour Awa, c’était une course contre la montre, gagner un sursis, du temps en plus, et terrasser l’ennemi déclaré. SON cancer. Après des mois, voilà Awa en rémission, voilà Awa guérit mais malheureusement vit toujours dans la peur. La peur que cette maladie revienne un jour, et plus forte! Une peur au ventre dès un rhume attrapé, ou des courbatures ressenties, parfois même des tiraillements sentis au niveau de sa poitrine.
Je souhaite au plus profond de moi que ces femmes comme Awa en sorte vainqueur et sans peur. Car en effet, le psychologique lui ne guérit pas forcément rapidement voire jamais. Un accompagnement psychologique est donc conseillé, ne jamais rester enfermer sur soi-même, être proche de sa famille aussi aide énormément selon les dires de notre héroïne Awa. Que Dieu te garde.